Vendredi15 mai : arrivée tardive à Téhéran

Téhéran, mégapole de 12 à 13 millions d’habitants où la voiture est reine comme partout ailleurs.

Conséquence : même à minuit, on irait plus vite à pied ! Téhéran, ville moderne, plutôt banale, qui ressemble à beaucoup d’autres. Beaucoup d’espaces verts.

Hébergement dans un hôtel confortable (5* norme locale), au charme suranné qui nous rappelle nos hôtels d’il y a 50 ans.

Samedi 16 mai : Téhéran

Nos accompagnateurs.
Tout au long de cette belle découverte,
nous avons pu en apprécier la compétence et la gentillesse. 
 
François Moulinat, conférencier
Ali, guide local

Visite du musée archéologique : bonne rétrospective de l’évolution de l’art perse
depuis le néolithique jusqu’à la période islamique.


Cartouches des peuples soumis au roi de Perse
 
Détail








Visite du musée Reza Abazi dont les objets en or et les poteries en céramique racontent les croyances dont l’islam. Rhytons et coupes qui servent à servir le vin, symbole de l’ivresse mystique ... mais peut-être pas seulement? ...
que chantent les poètes Saadi, Hafez ou Omar Khayam.
 
 



Les miniatures ritualisées du Shânâmeh ou livre des rois qui retrace en plus de
1000 pages l’épopée en vers, mélange de culture perse et sémite, de l’Iran depuis la création du monde jusqu’à la conquête arabe au 7ème siècle
dont l’auteur est le poète Ferdousi, né entre 932 et 942.

Une page du
Shânâmeh  

Intervention de Monsieur Karimi, représentant du ministère iranien des affaires étrangères, qui a été en poste à l’ONU pendant 3 ans.
Nous fait une belle démonstration de la pratique diplomatique de la langue de bois.


Dimanche 17 mai (Pentecôte) : vol vers Machad


Lever tôt pour l’aéroport de Mehrabad et
vol vers Machad, province du Khorassan (nord-est de l’Iran).

Arrêt à la petite ville de Qadangah et visite d’un sanctuaire érigé au 17ème siècle, situé dans un charmant jardin, où l’on peut voir une pierre portant l’empreinte des pas de l’imam Reza (voir + loin) – il faut y croire !!! – et d’un caravansérail construit
sous shah Abbas.


 Neishapur ville de naissance du poète Omar Khayam, (1048-1092) qui était aussi mathématicien et astronome et visite de son
mausolée (construit en 1934) entourée des jardins de Bagh-e-Mahrugh.
 

 
 


 

Lundi 18 mai : Mashad


Visite de la mosquée de Gohar Shâd, décorée de faïences bleues,  construite entre 1405 & 1418 par l’architecte Qavâm od-Din sur ordre de la femme de Shâh Rokn.
 
Visite du superbe mausolée de l’imam Rezâ ou Alî ar-Ridhâ, huitième imam chiite duodécimain et alaouite. En 818, Alî ar-Ridhâ rejoigna le nouveau calife abbasside Al-Ma'mûn, ne laissant à Médine que son fils Muhammad at-Taqî et son épouse. Les marques d'honneur que le calife donna à Ali ar-Ridhâ provoquèrent des mouvements d'hostilité de la part des notables arabes. Al-Ma'mûn désigna Alî ar-Ridhâ comme successeur dans l'espoir de se concilier les chiites. Cette succession ne devait avoir lieu que si Alî ar-Ridhâ survivait à Al-Ma'mûn. Alî ar-Ridhâ ne survécut pas à Al-Ma'mûn. Le calife séjournait à Tus (ville située près de Mashhad) pour se recueillir sur la tombe de son père. Pendant ce séjour, Alî ar-Ridhâ est mort après avoir bu du jus de grenade empoisonné par Al-Ma'mûn. Il fut enterré à côté de la tombe de Hârûn ar-Rachîd, le père de son meurtrier. Du fait du mausolée de l’imam Reza, Mashad est un haut lieu de pèlerinage pour les musulmans.
 

 
 
 
 


Tombeau de l'Imam Reza
 
 

Courte nuit en train pour Yazd


 
Aridité des paysages traversés

 

Mardi 19 mai & mercredi 20 mai : Yazd

Yazd, ville située à 1230 m. d’altitude entre 2 déserts : visite de la mosquée du vendredi qui date du 14ème siècle, de la mosquée Amir Chakhmaq (1437, époque timouride), du mausolée de Rokn od-kin (15ème siiècle) et du pishtaq, magnifique portail d’entrée d’un tekyeh du 19ème siècle (théâtre religieux aujourd’hui disparu).
 
Découverte des « tours à vent », très ingénieux système de climatisation « biologique » et du système d’irrigation des qanât, canaux qui acheminent en souterrain l’eau depuis les piémonts des montagnes.

 
La vieille ville
 

Pas bête, cette gouttière
 





 


 
 
 
 

 








 
Vestiges de constructions zoroastriennes à Cham
 
 


  


 
 

 
Visite du vieux village désaffecté

 
Visite d'un temple du feu zoroastrien
 

 
Rencontre avec des dignitaires zoroastriens
 


 
Après la conquête arabe, les zoroastriens furent reconnus comme ahl al-dhimma « gens du livre » et donc libres de pratiquer leur culte, ce qui ne les a pas préserves de vicissitudes au cours des siècles. La communauté de Yazd est estimée à plus de 10 000 personnes, la plus importante de l’Iran. Sa présence dans la province excentrée de Yazd est motivée par le souci de rester peu visible des centres du pouvoir islamique.
« Pour vivre heureux, vivons cachés ».
Petit musée du zoroastrisme
 

 
Profession de foi zoroastrienne


Au sujet du calendrier zoroastrien
Spectacle dans une sorte de gymnase populaire dans un zurkhâneh, littéralement « maison de force » dont l’origine remonte à l’époque préislamique et
qui est une des expressions culturelles les plus particulières de l’Iran.



 
Pour les gourmands, dégustation - et achat - de pâtisseries
dans une des meilleures pâtisseries de l’Iran ce qui n'a pas coupé l'appétit pour le dîner.
 
Resto très "belle époque" et ... un peu" kitch"