Visite du célèbre site de Persépolis par 42° qui n’aurait
servi qu’à la fêter Norus, le Nouvel An. À l’issue d’une journée de beuverie
en l’honneur de la victoire, Persépolis est incendiée sur ordre du conquérant
Alexandre en mai 330 av.
J.-C.. Les raisons ayant motivé cette destruction sont controversées.
Plutarque et Diodore relatent qu’un Alexandre ivre de vin aurait jeté la
première torche sur le palais de Xerxès à l'instigation de Thaïs, maîtresse de Ptolémée,
qui jette la seconde. Thaïs aurait exhorté Alexandre et ses compagnons d’armes
à venger ainsi le sac passé d’Athènes par
Xerxès Ier. En réalité, il est maintenant admis par les historiens que la
raison de la destruction de Persépolis est plus vraisemblablement d’ordre
politique. La décision d’Alexandre semble effectivement réfléchie. Alors que le
vainqueur prend soin d’épargner les villes prises et notamment Babylone, ne
ménageant aucun geste pour se concilier la population perse, il accomplit à
Persépolis un geste d’une haute portée symbolique dictée par le contexte
perse : le cœur idéologique du pouvoir achéménide se situant toujours en
les capitales perses. La population, ayant fait acte de soumission forcée ou
volontaire, reste attachée au souverain légitime et est en mauvais termes avec
les conquérants. La décision est donc prise d’incendier le sanctuaire
dynastique perse afin de signifier à la population le changement de pouvoir. Duruy
dit ainsi qu’« Alexandre voulut annoncer à tout l’Orient, par cette
destruction du sanctuaire national, la fin de la domination persique ». Les
écrits anciens mentionnent les regrets exprimés plus tard par un Alexandre
honteux de son geste. Pour Briant, ces regrets impliquent en fait qu'Alexandre,
reconnaissant son échec politique, en tirait les conclusions par ce geste.
La destruction de Persépolis marque la fin du symbole de la
puissance achéménide. Le premier empire perse disparaît complètement avec la
mort de Darius
III, dernier empereur de sa dynastie. L’hellénisation commence avec les Séleucides.
Vue d'ensemble |
Bas-reliefs de la procession des peuples faisant allégeance au roi Darius à commencer par les plus proches, Perses, Mèdes, etc. |
Le cyprès, symbole de longévité |
Lion maîtrisant un taureau serait le symbole de la constellation du lion entrant dans celle du taureau
qui se produisait à l’époque de Norus (Nouvel An) |
Visites des tombeaux creusés dans les falaises de Nash-e-Rajad (découverte, à travers ls bas-reliefs de cérémonies d’investiture des souverains sassanides) et de Nash-e-Rustam (quatre tombeaux de Darius 1er et de ses 3 successeurs et bas-reliefs sassanides qui témoignent peut-être de leur volonté de bénéficier du rayonnement divin, le Xvarnah, que leurs prédécesseurs associèrent au site).
En face des tombeaux achéménides, se dresse une tour carrée, appelée kaaba de Zarathoustra, qui aurait été une tour du feu (voir zoroastrisme).
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